D’après ses prévisions la BEAC table sur taux d’inflation qui se hisserait à 4,1 % en moyenne annuelle (après 3,1 % en juin 2022), contre 1,8 % en septembre 2021. Avant de remonter en glissement annuel, à 6,0 % en septembre 2022, après de 5,6 % en juin 2022 et 1,7 % en septembre 2021.
Pour l’essentiel, en glissement annuel, la dynamique projetée à court terme serait impactée à fin septembre 2022 principalement par une contribution toujours en hausse de la fonction « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » (4,0 points, contre 3,9 points trois mois plus tôt).
En termes de contributions par pays, le Cameroun devrait contribuer pour près de la moitié de l’inflation en glissement annuel dans la CEMAC (contribution de 3,2 points à fin juin 2022), suivi de la République Centrafricaine (0,8 point) et du Tchad (0,7 point).
Le Congo et le Gabon devraient enregistrer des contributions de 0,5 point chacun, tandis que la Guinée Equatoriale contribuerait à hauteur de 0,3 point.
Les prévisions à court terme de l’inflation sous-jacente indiquent une poursuite de la remontée des pressions à fin septembre 2022.
En effet, le taux d’inflation sous-jacente s’établirait à 3,5 % en moyenne annuelle et 5,3 % en glissement annuel, contre respectivement 1,6 % et 1,4 % à fin septembre 2021.