Dans sa note sur les relations diplomatiques entre le Gabon et les États-Unis, le Département d’État américain se veut bien dithyrambique. En effet, indique-t-on du côté de Washington, les relations entre les deux pays sont au beau fixe, autrement dit excellentes.
Dans ce droit fil, « le pays de l’Oncle Sam » « salue les efforts du Gabon dans sa prise de mesures audacieuses pour éradiquer la corruption et réformer le système judiciaire et d’autres institutions clés, afin de promouvoir le respect des droits de l’homme », apprend-on de ce document.
Sur le pan économique, les deux pays s’emploient à développer le commerce bilatéral, à renforcer la sécurité dans le golfe de Guinée et à lutter contre le trafic d’espèces sauvages. L’administration américaine encourage également les signes de reprise qu’affiche désormais l’économie, suite au ralentissement dû à la pandémie de Covid-19, ainsi qu’à la baisse des prix et de la demande des matières premières dont, le pétrole.
Il convient également de noter que le statut de pays à revenu intermédiaire du Gabon limite le montant de l’aide américaine disponible. La plupart des investissements étrangers, y compris les investissements américains sont concentrés dans les secteurs pétrolier et extractif.
Toutefois, le Gabon est éligible aux avantages commerciaux préférentiels en vertu de la Loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA). Dans ce cadre, les exportations américaines vers le Gabon comprennent des machines, des produits agricoles, des véhicules et des instruments optiques et médicaux.
Au cours de l’exercice 2021, les exportations des États-Unis vers le Gabon ont totalisé 77,3 millions de dollars, soit près de 445 milliards de FCFA.
Quant aux importations américaines en provenance du Gabon, elles engobent du pétrole brut, des minerais de manganèse, des produits agricoles et du bois.