Le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a présidé ce 31 mars 2021, la cérémonie de lancement des travaux de renouvellement et d’extension du réseau d’eau des communes de Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum.
A terme, ce projet prévu entre 20 et 32 mois, selon les lots, devrait permettre aux populations du Grand Libreville de voir leur accès à l’eau potable s’améliorer de manière significative. Son objectif principal consiste à améliorer la desserte en eau de plus de 40 quartiers. Ce sont environ 300.000 qui devraient bénéficier de cet important projet.
Le projet est financé sur un emprunt de l’Etat gabonais, auprès de la Banque africaine de développement (BAD), à hauteur de 77 milliards de FCFA, (117,40 millions d’euros). Ce qui a d’ailleurs amené le Représentant Pays, Robert Masumbuko de saluer l’engagement des plus hautes autorités gabonaises, à apporter des solutions pérennes à cette problématique de l’accès du plus grand nombre à l’eau potable.
Un projet placé sous le haut patronage du président de la République, Ali Bongo Ondimba
Pour rappel, le premier sous-programme intégré d’approvisionnement en eau et d’assainissement de Libreville fait partie du programme gouvernemental visant à développer le secteur de l’approvisionnement en eau potable et de l’assainissement (AEPA). Il est placé sous le haut patronage du président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Les réalisations envisagées dans le cadre de ce vaste programme découlent de l’ambition de garantir, d’ici 2025, un accès universel durable à l’eau potable et à l’assainissement. Cela, dans un cadre de vie sain et amélioré à l’échelle nationale. Le PIAEPAL vise à renforcer et améliorer les services d’eau potable et d’assainissement dans le Grand Libreville.
Valeur ajoutée pour la BAD
Il s’agit d’une première opération d’envergure dans le secteur de l’eau au Gabon qui est un secteur de développement humain clé et visible pour la république gabonaise. En outre, la BAD, à travers la Facilité africaine de l’eau, avait financé une étude d’assainissement pluvial de Libreville et une autre, dans le cadre de la gestion intégrée des ressources en eau de l’Afrique centrale. Tout cela va conférer à la BAD un avantage comparatif certain.