L’on semble s’acheminer vers la résolution du conflit qui oppose les groupes français Copagef et Somdiaa contre les acteurs de la société civile camerounaise, au sujet des activités de la Sosucam
En effet, le Point de contact national (PCN) français de l’OCDE pour la conduite responsable des entreprises vient d’accepter la saisine déposée par les plaignants, concernant les groupes Copagef et de sa filiale, la Société d’organisation, de management et de développement des industries alimentaires et agricoles (Somdiaa), au sujet des activités de la Société sucrière du Cameroun. Selon le PCN français, la procédure de dialogue qui s’enclenche maintenant créé une opportunité pour contribuer de manière positive à la résolution des questions posées par la saisine.
Pour rappel, le PCN français a été saisi le 23 novembre 2020 par le Centre d’actions pour la vie et la terre (CAVT) et par 14 organisations villageoises camerounaises, les Comités riverains de veille (CRV) de la zone sucrière du département de la Haute-Sanaga de la région Centre du Cameroun, d’une circonstance spécifique qui soulève des questions relatives à la conduite responsable des entreprises du Groupe français Copagef et de sa filiale Somdiaa, en lien avec les activités de la Société sucrière du Cameroun (Sosucam), filiale de Somdiaa. Après avoir accusé réception de ladite saisine, le PCN français a décidé de l’accepter et de proposer ses bons offices aux parties. Offre que les parties ont accepté le 19 et le 22 février 2021.
Présentation de la saisine
La saisine questionne plusieurs dimensions des principes directeurs de l’OCDE en lien, avec des allégations d’impacts sociaux, sociétaux et environnementaux qui seraient causés par les activités agro-industrielles de la Socucam, filiale de Somdiaa. La saisine questionne l’adéquation de la politique de gestion sociale et environnementale de l’entreprise par rapport aux impacts allégués par les plaignants ainsi que son cadre de concertation et de dialogue avec les parties prenantes des villages riverains. Les plaignants sollicitent les bons offices du PCN pour engager un dialogue avec Copagef et Somdiaa afin de trouver des solutions aux difficultés que rencontreraient certaines populations riveraines de la SOSUCAM.