22 ans après le début de ses premières activités en République gabonaise, la filiale gabonaise de la singapourienne Olam International Ltd est aujourd’hui devenue un partenaire stratégique de l’Etat gabonais. Grace, notamment à un certain nombre d’investissements qui vont de l’huile de palme au caoutchouc en passant par les engrais.
En effet, les opérations d’Olam Gabon sont liées entre elles par la Zone Economique Spéciale du Gabon (GSEZ), ainsi qu’à son écosystème portuaire et logistique plus large, sous la bannière d’ARISE, une société affiliée. Selon le groupe, le choix du Gabon pour les investissements repose sur un écosystème d’investissements bien favorable. Il s’agit entre autres, de la stabilité politique, du potentiel logistique, de l’agro-climat favorable, de l’économie florissante et surtout de la synergie des objectifs d’Olam avec ceux de la stratégie du ‘’Plan stratégique Gabon émergent ». Notamment, l’engagement en faveur du développement durable.
En outre, le pays qui ambitionne de développer une économie agricole locale (environ 60% de la nourriture est importée), de se diversifier à partir des exportations de combustibles fossiles, de créer des emplois et de réduire la pauvreté (environ 33% des personnes vivent au niveau ou en dessous du seuil de pauvreté), a su tirer profit de ce partenariat.
Grâce à ses investissements, Olam Gabon se veut désormais, le plus grand employeur du secteur privé du pays, générant d’importantes possibilités d’emploi dans les zones rurales. La société indique d’ailleurs à cet effet que « la force de ses équipes réside dans son expertise, à travers les différents métiers et la diversité mondiale à travers les cultures ». « Alors que nous continuons à retenir des spécialistes étrangers au sein de chaque entreprise, le nombre de travailleurs gabonais continue d’augmenter- nous employons désormais plus de 9 000 ressortissants gabonais », met en exergue, la société.
Le succès des opérations agro-industrielles d’Olam Gabon a conduit à l’expansion organique de la logistique et des infrastructures pour faciliter le développement du Gabon. La GSEZ a été créée et est devenue l’activité phare d’ARISE, une filiale entre Olam et des investisseurs institutionnels de premier plan tels que l’Africa Finance Corporation. Né au Gabon, ARISE a depuis répliqué son modèle économique d’écosystème industriel sur plusieurs marchés ouest-africains.
Caoutchouc
L’activité caoutchouc est conduite par Olam Rubber Gabon. Elle comprend une plantation en joint-venture avec la République du Gabon. La société indique avoir planté 11 000 hectares (ha). Dans le cadre de son engagement en faveur du développement durable et conformément, elle met en avant, les principes du développement durable. « Dans notre code des plantations, des concessions et des exploitations agricoles, nous protégeons 25 000 ha supplémentaires de forêts à haute valeur de conservation, de zones tampons, de zones humides et de zones d’utilisation des villages ». En outre la société, la société manifeste également son soutien au développement d’une norme industrielle avec l’Initiative du caoutchouc naturel durable. «Notre équipe d’experts en caoutchouc, de professionnels de la durabilité et de techniciens de fabrication, s’est engagée à développer notre entreprise de manière responsable, en veillant à ce que notre croissance rentable soit éthique, intègre fermement la gérance de l’environnement dans notre processus de prise de décision et libère une valeur mutuelle pour les communautés », souligne Ashish Govil, Vice-président senior et responsable mondial du caoutchouc
En matière de logistique, la société a développé ses activités d’infrastructure et de logistique sous trois secteurs verticaux : ARISE Port and Logistics, ARISE Integrated Industrial Platform et ARISE Infrastructure Services. Ancienne zone économique spéciale du Gabon (GSEZ), l’activité réorganisée gère des projets d’infrastructures au Gabon, en Mauritanie et en Côte d’Ivoire comprenant une zone économique spéciale, un port minier, un port de marchandises diverses, un aéroport au Gabon, un port à conteneurs. En Mauritanie et un port de vrac à San Pedro, Côte d’Ivoire. Il s’agit d’une coentreprise avec l’Africa Finance Corporation et d’autres partenaires stratégiques au niveau des actifs individuels, notamment Meridiam, STOA et la République gabonaise.
Aperçu des opérations
Olam Palm Gabon : 60%: République du Gabon 40%
Nous avons planté 64 000 hectares de palmiers à huile et nous protégeons 72 000 hectares de forêt à haute valeur de conservation et d’autres zones telles que des zones tampons. Deux lots de plantation ont déjà été certifiés RSPO et nous sommes sur la bonne voie pour une certification à 100% d’ici 2021. Nous disposons de 3 usines de transformation.
Olam Rubber Gabon: Olam 60%: République du Gabon 40%
Nous avons planté 11 000 hectares d’hévéas et protégeons environ 25 000 hectares de zones à haute valeur de conservation. Nous avons 1 installation de traitement.
Gabon Zone Economique Spéciale: Olam 40,5%: République du Gabon 38,5%: AFC 21%
1 126 hectares multi-produits Nkok SEZ avec plus de 80 investisseurs de 18 nationalités différentes et 15 industries productrices. GSEZ a également entrepris des projets portuaires et d’infrastructure.
Gabon Fertilizer Company : Olam 80%: République du Gabon 20%
La société JV a été créée pour construire une usine d’engrais d’urée-ammoniac d’une capacité de 1,3 million de tonnes par an.
Sotrader: Olam 49%: République du Gabon 51%
Programme coopératif de petits exploitants pour les cultures vivrières et le palmier à huile.
Gabon Zone Economique Spéciale: Olam 40,5%: République du Gabon 38,5%: AFC 21%
1 126 hectares multi-produits Nkok SEZ avec plus de 80 investisseurs de 18 nationalités différentes et 15 industries productrices. GSEZ a également entrepris des projets portuaires et d’infrastructure.
Gabon Fertilizer Company : Olam 80%: République du Gabon 20%
La société JV a été créée pour construire une usine d’engrais d’urée-ammoniac d’une capacité de 1,3 million de tonnes par an.
Sotrader: Olam 49%: République du Gabon 51%
Programme coopératif de petits exploitants pour les cultures vivrières et le palmier à huile.