Au Gabon, la résolution du conflit homme-faune est pratiquement passée pour une affaire de toutes les administrations et institutions. La dernière à s’engager dans ce dossier, est le Conseil économique, social et environnemental.
En effet, au terme d’une tournée interprovinciale qui aura duré deux mois, son président, René Ndemezo’o Obiang, vient de remettre un rapport du diagnostic lié à ce conflit homme-faune, au Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda. Il s’agit d’un ensemble de paragraphes retenus. « Des dégâts causés par les pachydermes (ou autres espèces animales) sur les populations rurales à la réaction humaine, la mission du conseil a intégré toutes les observations de terrain. La baisse de la production agricole apparaît, au même titre que l’insécurité, comme un problème auquel il convient de se pencher avec intérêt », indique-t-on.
Selon René Ndemezo’o Obiang, « Nous avons développé les préoccupations des populations gabonaises recueillies dans les neuf provinces ». Ainsi, de cet état des lieux, il ressort que « la situation est quasiment identique dans toutes les provinces et les populations traduisent les mêmes choses » explique-t-il. Elles évoquent dans les détails, selon le président dudit Conseil, la pauvreté qui serait due à leur inactivité afin de se protéger de leur principal « adversaire » qu’est l’éléphant.
S’agissant de l’évaluation du coût de la résolution du problème, elle fait partie des prérogatives du C.E.S.E a indiqué René Ndemezo’o Obiang. Il a de ce fait indiqué qu’il reste en attente que le chef du gouvernement, implique les départements ministériels concernés pour une action interdisciplinaire, en vue de procéder à la résolution autant que faire se peut du conflit homme-faune. Selon la procédure, le rapport devra prochainement être remis au président de la République, par le Premier ministre.