Malgré la double crise sanitaire et économique liée à la pandémie du Covid – 19, la junior pétrolière, Assala Energy fait feu de tout pour éviter les discontinuités dans ses activités d’exploitation et d’exportations pétrolières
Financée par le fonds américain Carlyle, la société poursuit la dynamique enclenchée en 2017, avec l’acquisition des actifs de Shell au Gabon. Des opérations ont lui rapporté gros, avec non seulement, l’acquisition des blocs pétroliers, mais également permis d’hériter du terminal pétrolier de Gamba sud, par lequel transitent 30 % des exportations du pays.
Dans son élan de développement, la société vient de remplacer – pour un coût de 24 millions de dollars – le dispositif d’amarrage (Single Point Mooring – SPM), une infrastructure offshore, reliée par un pipeline à ses blocs onshore. Résultats des courses, la junior pétrolière exploite aujourd’hui cinq permis au Gabon. Il s’agit de : Rabi Kounga II, Toucan II, Bende M’Bassou Totou II, Koula/Damier et Gamba/Ivinga. Le brut issu de ces blocs est acheminé par un oléoduc jusqu’à la plateforme offshore. Ce qui permet aux tankers de charger leurs cargaisons directement en mer. D’ailleurs, le premier enlèvement de brut sur ce nouveau SPM, a eu lieu fin janvier 2021.
Une approche nouvelle pour booster ses activités
Pour un meilleur rendement de ses activités, la société a remplacé l’ancien matériel installé par Shell, il y a plus de dix ans, et sur lequel, une analyse menée en 2019, avait conclu à la nécessité d’une révision complète en raison de sa vétusté, par une infrastructure flambant neuve.
Mais à l’inverse de la major anglo-néerlandaise, qui n’avait pas d’infrastructure de rechange, Assala ne misera pas tout sur le SPM en place. Pour ce faire, la junior prévoit de remettre à neuf (nettoyage et maintenance), l’ancien SPM, afin de pouvoir s’en servir comme « plan B ». L’ultime objectif étant d’éviter les discontinuités dues à des imprévus techniques et assurer un flux continu de revenus issus des exportations.
La confiance absolue au secteur pétrolier gabonais
Au moment où certains acteurs du secteur marquent des signes de désintéressement, Assala Energy, poursuit ses investissements dans le secteur pétrolier gabonais malgré la pandémie du Covid – 19. Une situation qui a largement retardé et handicapé les activités des pétroliers actifs au Gabon. Sur le plan de la production, la baisse a cependant été bien moindre que prévu. Libreville ayant appliqué timidement et tardivement les quotas imposés par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Autrement dit, malgré la double crise sanitaire et économique qui entrave la plus part des secteurs d’activités, l’on évalue les investissements dans le secteur pétrolier à 24 millions de dollars.
