Selon l’institution européenne, une stratégie devant détailler les pistes envisagées, dans différents secteurs, pour accroître les échanges et les investissements entre les deux continents devrait être mise en place.
Selon Bruxelles, le soutien de l’UE constitue une priorité. En effet, il s’agit d’un appui politique et financier accru à la mise en œuvre de l’accord établissant la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).
Car, «le développement des relations entre les pays d’Afrique représente une opportunité énorme pour les entreprises européennes», souligne un diplomate français à Bruxelles.
Pour Bruxelles, cette vaste zone de libre-échange doit également permettre de promouvoir un multilatéralisme – de plus en plus menacé – et l’adoption de normes élevées pour les biens de consommation et les produits alimentaires. Un fort intérêt suscité par ce projet dans les milieux d’affaires français lors du dernier Forum Afrique du Moci, organisé en partenariat avec le CIAN à Paris, dont le fil conducteur était les enjeux de la ZLECA , également thème du dossier d’ouverture de la dernière édition du Rapport Afrique du CIAN, édité par Le Moci.
