Cette approché a été mise en exergue, lors d’un récent entretien, entre le nouvel archevêque du diocèse de Libreville, Monseigneur jean Patrick Iba-Ba et le Coordonnateur sous régional de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Gabon, Hélder Muteia.
Selon le bureau sous régional de la FAO, « cette rencontre s’inscrivait dans le cadre régulier du renforcement du dialogue déjà établi entre la FAO et les communautés religieuses au Gabon ». Lequel indique par ailleurs que « ce dialogue a abouti à des partenariats visant la promotion de l’agriculture et la sécurité alimentaire au Gabon. Ledit partenariat a permis à la FAO d’appuyer des petits projets maraichers sollicités par les églises le Torrent à Libreville et la paroisse Saint Paul de Donguila ».
L’entretien avec l’archevêque de Libreville a été organisé dans ce cadre et a donné l’occasion aux deux parties de passer en revue les initiatives agricoles actuellement mise en œuvre à la mission de Donguila avec le soutien technique de la FAO et d’entrevoir les perspectives de collaboration capables d’étendre et de renforcer la voilure de ce projet.
Pour rappel, en mars dernier, l’Association des femmes catholiques du Gabon avait sollicité et obtenu de la FAO, le renforcement des capacités techniques d’une centaine de femmes, membres de cette association désireuses de se lancer dans la création, le développement et la gestion de micro-jardins.
Au Gabon, l’église Catholique est un pilier de la société, son influence est certaine, elle reste la religion la plus répandue, et a joué un rôle important dans la construction du Gabon, les chrétiens, à l’image de toute la population, sont aussi confrontés aux réalités sociales et économiques telles que le chômage et la pauvreté. Son implication dans la promotion de l’agriculture avec d’autres partenaires, peut contribuer à la création d’emplois, l’autonomisation des femmes et des jeunes, la réduction de la pauvreté et l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Gabon.
