Malgré le contexte macroéconomique et budgétaire décrit ci-dessus, les dépenses sociales ont bénéficié d’une attention particulière.
En 2018, elles ont été réglées à hauteur de 651,1 milliards de FCFA, soit un taux d’exécution de 99% par rapport à la Loi de finances rectificative de 2018. Ces règlements concernent aussi bien les politiques publiques du secteur social (santé, éducation nationale et enseignement supérieur, prévoyance sociale, travail) que les subventions et les autres dépenses à caractère social relevant d’autres secteurs.
Ces dernières sont notamment constituées des subventions aux prix du pétrole, du ticket modérateur de transport urbain, des prestations familiales, des pensions, de l’accès aux services sociaux de base et des frais d’inhumation. En 2019, les dépenses sociales constitueraient près de 20% du budget de l’Etat.
Il importe par ailleurs de relever que la mise en œuvre de la politique sociale au Gabon lui permet d’occuper aujourd’hui le premier rang des pays de la CEMAC au regard du nouvel Indice du Capital Humain de la Banque mondiale avec un score de 0,45.
En outre, il y a lieu de retenir les importants efforts fournis par le gouvernement pour améliorer l’environnement des affaires. Ceux-ci se traduisent notamment par la révision du code minier et du code des hydrocarbures. On note également la promotion des partenariats publics-privés notamment dans les secteurs de l’eau et de l’énergie pour lesquels des avancées indicatives peuvent être soulignées.
